La Commission économique pour l’Afrique (CEA) et Google LLC (Google) ont signé un Protocole d’accord visant à favoriser et à accélérer la transformation numérique en Afrique en marge de l’Édition 2024 du Forum des entreprises africaines (Africa Business Forum).
Le partenariat, fondé sur l’expertise complémentaire et les atouts des deux parties souhaite collaborer sur des activités visant à soutenir le mandat de la CEA, telles que le développement numérique en Afrique, conformément à la Stratégie de transformation numérique de l’Union africaine pour l’Afrique (2020-2030) et au Cadre Digital Sprinters de Google, et tirer parti du pouvoir des Technologies de l’information et de la communication (TIC) au profit de l’économie numérique de l’Afrique.
En tant que cadre général de collaboration, le Protocole d’accord cherchera à explorer davantage les domaines d’intérêt clés spécifiques liés au développement des compétences numériques pour la jeune population africaine en plein essor, au développement des startups, à l’augmentation de l’inclusion financière, au renforcement de la cybersécurité et des mesures de sécurité en ligne, et à l’avancement de la recherche sur les politiques en matière d’IA pour les décideurs politiques du continent.
Le Secrétaire exécutif de la CEA, M. Claver Gatete, a reconnu le rôle central de Google dans l’amélioration de la connectivité de l’Afrique, le soutien aux innovateurs et aux entrepreneurs africains et le renforcement des capacités numériques dans les technologies émergentes grâce au développement des compétences des chercheurs, des étudiants et des éducateurs.
« Ce partenariat a le potentiel de produire des résultats significatifs et décisifs pour relever les défis numériques et réduire la fracture numérique sur le continent africain », a fait remarquer M. Gatete.
L’Afrique, avec 63 % de sa population, privés d’accès à Internet, enregistre le taux de pénétration d’Internet le plus faible au monde. La CEA s’engage à réduire la fracture numérique en promouvant le développement et l’abordabilité des infrastructures, un environnement réglementaire sain et en favorisant les compétences numériques.
Il est primordial que la jeunesse du continent – qui devrait représenter près de la moitié de la population mondiale des jeunes d’ici 2030 – soit préparée à un avenir numérique et à la 4ème Révolution industrielle, pour exploiter le potentiel de transformation numérique de l’Afrique et atteindre les Objectifs de développement durable et l’Agenda 2063.
Le Vice-Président des affaires gouvernementales et des politiques publiques de Google pour les marchés émergents, Doron Avni, a déclaré : « Avec des technologies avancées comme l’IA, la transformation la plus profonde est encore à venir. La collaboration sera essentielle si l’Afrique veut saisir cette opportunité et garantir que personne ne soit laissé pour compte. Nous sommes ravis de collaborer avec la CEA pour œuvrer à la réalisation de cet objectif commun.
Dans le cadre de l’Accord, Google et la CEA s’efforceront d’entamer une collaboration dans les trois domaines suivants :
Pour commencer, le développement des startups : Google s’efforcera de s’associer à la CEA pour atteindre son objectif de permettre à 1 million de startups de générer 100 milliards de dollars de revenus d’ici 2033. Nous nous concentrerons sur les startups technologiques qui répondent aux Objectifs de développement durable des Nations Unies en Afrique en leur fournissant un mentorat et un encadrement de centaines d’employés de Google.
Ensuite, l’enseignement de l’informatique : À partir de 2024, la CEA, Camden Trust et Google s’efforceront de perfectionner plus de 5 000 jeunes étudiants africains et 200 enseignants en informatique et en robotique afin de soutenir leur participation à la compétition mondiale, l’Olympiade de la robotique et accroître la représentation de l’Afrique. Les organisations visent à opérer dans plus de 10 pays, dont l’Éthiopie, la Guinée équatoriale, le Ghana, le Kenya, le Mozambique, le Nigéria, le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie, l’Afrique du Sud, le Soudan du Sud, l’Ouganda et le Zimbabwe.
Et enfin, la collaboration en matière cybersécurité : la CEA et Google s’efforceront de collaborer pour favoriser une culture résiliente en matière de sécurité numérique dans la région. Nous y parviendrons à travers des dialogues avec des fonctionnaires, des ateliers de formation et le partage des meilleures pratiques. En outre, le partenariat vise à mener des recherches collaboratives sur la cybersécurité et déterminer son lien avec la réalisation des ODD et de l’Agenda 2063 L’EconomisteSenegal