La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), le Centre et Réseau des Technologies Climatiques (CTCN) et le Laboratoire National des Energies Renouvelables ont organisé, du 04 au 06 octobre, un atelier sur le potentiel et l’exploitation de l’hydrogène vert, dans les secteurs de l’énergie, du commerce et de l’industrie, avec l’appui des Ministères de l’Energie et de l’Environnement, de l’Habitat et de l’Urbanisme du Bénin.
L’objectif de cette rencontre est de soutenir le développement durable et économique en Afrique, grâce à une économie de l’hydrogène viable, réduisant les émissions de carbone et l’impact sur le climat.
La coopération entre la BOAD et le CTCN vise à contribuer à l’accélération de la croissance économique à faible intensité de carbone sur le continent, à travers le partage de connaissances, le renforcement des capacités, ainsi que la mobilisation de ressources, pour le déploiement des technologies et services de l’hydrogène vert.
Considéré comme le carburant de l’avenir, l’hydrogène est, encore aujourd’hui, produit à partir de combustibles fossiles (charbon, gaz naturel…) sur le continent. En recourant aux sources d’énergies renouvelables, telles que les énergies éolienne, solaire, géothermique ou hydroélectrique, on produit l’hydrogène « vert », un vecteur énergétique majeur pour les systèmes énergétiques durables, conformément à l’Agenda climatique mondial.
A cet égard, le continent africain intensifie ses efforts pour la production de cette nouvelle source d’énergie, qui pourrait, d’ici 2035, atteindre 50 millions de tonnes en production annuelle, selon un rapport conjoint de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), de l’Alliance Solaire Internationale et de l’Union Africaine. L’analyse met également en évidence les avantages de l’exploitation de l’énergie solaire pour créer de l’hydrogène vert et de la croissance économique à faible intensité de carbone sur le continent, avec une réduction du taux de carbone, estimée à 40 %.
A l’issue de ces travaux, les participants seront dotés d’une meilleure compréhension du potentiel de l’hydrogène vert dans la région UEMOA, au bénéfice des secteurs de l’énergie, du commerce et de l’industrie ; ils auront, également, eu l’opportunité d’échanger et de partager leurs connaissances sur la technologie de l’hydrogène, actuelle et future, dans les secteurs de l’énergie, du commerce et de l’industrie.
Enfin, les activités permettant de renforcer les politiques nationales existantes en matière d’hydrogène seront clairement identifiées.