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mardi, novembre 18, 2025

Conditions de vie des ménages : l’UEMOA valide une méthodologie d’enquête

La 3ème session ordinaire du conseil des ministres de l’UEMOA qui s’est tenue ce lundi à Dakar, a validé la décision d’instituer l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (Ehcvm) comme méthodologie d’enquête au sein des Etats membres.

« Je me félicite de l’adoption de la décision instituant l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages au sein des États membres de l’UMOA. Cet instrument vise à instituer le modèle d’enquête à conduire par l’ensemble des États membres », a noté Adama Coulibaly, président sortant du Conseil des ministres, procédant à la lecture du communiqué final.

« Il s’agit in fine de doter l’Union d’un cadre réglementaire pour assurer la comparaison des indicateurs sur l’évolution des conditions de vie des ménages dans le temps », a-t-il poursuivi, notant que la production régulière de l’Ehcvm par les Etats permettra de disposer de données probantes pour l’élaboration et le suivi des politiques de développement économique et social au sein de l’Union.

Il est ainsi attendu de cet instrument des données portant notamment sur les caractéristiques socio-démographiques, l’accès à l’éducation, à la santé, la pratique des activités génératrices de revenus, l’agriculture, le logement, le niveau d’équipement des ménages et les habitudes de consommation.

Le conseil des ministres de l’UEMOA a aussi procédé à la validation du rapport d’exécution de la surveillance multilatérale au titre du premier semestre 2025 et des recommandations relatives aux orientations de politique économique aux États membres au titre de l’année 2026.

« Ce rapport nous a permis de disposer d’informations fiables sur les performances économiques et financières de nos États pour l’année 2025 et de recommandations avisées pour conduire les politiques économiques de l’année 2026 », a noté M. Coulibaly.

Les comptes annuels de l’AMF UMOA au titre de l’exercice 2024 qui ont été certifiés par la Cour des comptes de l’UMOA ont aussi été approuvés par le Conseil à l’occasion.

L’autre décision issue de la rencontre porte sur la modification de la décision portant fixation des tarifs du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers, prenant en compte la tarification applicable aux caisses de dépôt et consignation en leur qualité de teneur de comptes et gestionnaire des avoirs consignés sur le marché financier régional de l’UMOA.

Coulibaly en fin de mandat à la tête du conseil des ministres de l’UMOA a fait cas de perspectives encourageantes pour l’Union dans son discours d’ouverture.

« Selon les projections, le taux d’inflation ressortirait en moyenne à 1,2% en 2025, après un niveau de 3,5% en 2024. Au niveau des finances publiques, il convient de relever une réduction du déficit budgétaire global de l’Union, qui passerait de 3,7% du PIB en 2025 à 3,2% en 2026, après une réalisation de 5,1% en 2024 », a-t-il dressé, imputant ce repli attendu du déficit public aux efforts de mobilisation de recettes fiscales et de la maîtrise des dépenses par les États membres.

« Pour l’année 2025, la hausse du PIB réel de l’Union est estimée à 6,3%, au même niveau que celle enregistrée en 2024 », a-t-il noté, évoquant dans la lancée un taux d’inflation s’étant établi en glissement annuel  à 0,6% au deuxième trimestre 2025 contre 2,2% le trimestre  précédent. L’EconomisteSenegal

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