Le ministre des Finances et du Budget du Sénégal, Mamadou Moustapha Ba a salué les « avancées significatives » réalisées grâce au Plan Sénégal Émergent (PSE), soulignant que la dynamique de création de richesses suscitée par ce Plan a entraîné une croissance annuelle moyenne de 5,6% entre 2014 et 2023.
Présidant mardi à Dakar, la Journée annuelle de diffusion des comptes extérieurs du Sénégal, il a tenu à mettre en exergue le « rôle catalyseur » du PSE pour apporter des « changements notables » au Sénégal, alors que le pays se prépare pour la troisième phase (PAP 3) du PSE dès 2024
« Au cours des phases 1 et 2 du PSE, nos investissements ont connu un rythme soutenu, jamais égalé auparavant », a dit Bâ, ajoutant que « cette impulsion, fruit d’un renforcement des capacités de mobilisation de ressources, internes et externes, a stimulé notre croissance et permis de répondre aux besoins sociaux pressants ».
Ce qui a permis des résultats tels qu’une croissance du PIB réel de 6,5% en moyenne sur 2014-2018 et de 4,2% sur 2019-2023.
« En anticipant la phase 3 du PSE, nous nous engageons fermement à poursuivre cette dynamique positive, avec une détermination de cibler un rééquilibrage des soldes de la balance des paiements», assure Mamadou Moustapha Bâ.
L’EconomisteSenegal