Pour l’exercice 2023, le projet de loi de finances actuellement soumis au vote des parlementaires, est arrêté à la somme historique de 6 411,5 milliards FCFA.
D’après une note aux médias du Bureau d’Information Gouvernemental (BIG) rattaché au Secrétariat général du Gouvernement, publiée ce mardi 22 novembre, bâti sur une prévision de croissance de 10.1%, contre 4,8% en 2022, le projet de budget 2023 du Sénégal est décomposé comme suit :
- Les dépenses : elles s’établissent à 5 141,9 milliards de FCFA, contre 4 702,9 milliards pour l’année 2022, soit une augmentation de 439 milliards de FCFA (+9,3%). Leur composition, elles s’affichent ainsi :
- Dépenses sur ressources internes : 4 297,1 milliards de FCFA, représentent 84% des dépenses totales. Cette prédominance des ressources internes témoigne de l’avancée significative vers une véritable souveraineté budgétaire ;
- Dépenses sur ressources extérieures : 667,9 milliards de FCFA ;
- Dépenses des comptes spéciaux du Trésor : 176,9 milliards de FCFA ;
- Amortissement de la dette : 1269,6 milliards de FCFA.
- Les recettes du projet de loi de finances pour 2023 sont arrêtées à 4 096,4 milliards de FCFA, contre 3 647,8 milliards FCFA pour l’année 2022, soit une augmentation de 448,6 milliards FCFA (+12,3%). Elles se décomposent comme suit :
- Recettes internes : 3 640,5 milliards de FCFA contre 3231,1 milliards en 2022 ;
- Dons budgétaires et en capital : 279 milliards de FCFA contre 266 milliards de FCFA en 2022 ;
- – Recettes des comptes spéciaux du Trésor : 176,9 milliards de FCFA.
Le déficit budgétaire est projeté à 5,5% contre 6,2% en 2022. L’objectif, selon le Ministre des Finances et du Budget est de le ramener et de le contenir, à terme, en dessous de 3%, à la faveur des réformes engagées sur la fiscalité et la gestion budgétaire.
Les bonnes perspectives en matière de recettes internes en 2023 sont expliquées par l’accélération de la mise en œuvre de la Stratégie des Recettes à Moyen Terme (SRMT), qui fédère et coordonne l’action des services de l’Etat pour une mobilisation efficiente des ressources publiques.
L’économiste Sénégal