La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), à travers son Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest, accompagne le Bénin dans ses efforts pour rendre opérationnelle la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
A travers cet appui, le ministère de l’Industrie et du Commerce a lancé le jeudi 27 avril à Cotonou le processus d’élaboration d’une stratégie nationale de la ZLECAf qui servira de cadre à sa mise en œuvre.
Il s’est agi d’un atelier de concertation qui a réuni tous les acteurs économiques et commerciaux du Bénin pour élaborer le document de référence.
L’objectif général de cette rencontre était de présenter l’Accord, dans son contenu et ses implications socio-économiques, aux acteurs béninois. Il s’agissait également de recueillir leurs points de vue, aspirations et préoccupations concernant les opportunités et les risques associés à la mise en œuvre de la ZLECAf en République du Bénin.
Il s’agissait également de sensibiliser ces acteurs et d’enclencher un processus d’appropriation de la ZLECAf par les acteurs afin que sa mise en œuvre soit bénéfique pour tous. C’est pourquoi la stratégie est inclusive et participative.
Dans son allocution lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier, le Secrétaire Général du Ministère du Commerce et de l’Industrie, M. Salami Amzath Bissiriou, a déclaré qu’« il s’agit de construire une zone économique où notre pays a nécessairement un rôle à jouer, une pierre contribuer à la consolidation de l’édifice commun.
Selon M. Salami Amzath Bissiriou, le Bénin a entamé le processus d’élaboration de sa stratégie nationale de la ZLECAf pour obtenir un appui qui sera présenté à toutes les parties prenantes pour être validé. « Après cela, nous le présenterons en Conseil des ministres pour adoption puis le transmettrons à l’Assemblée nationale pour ratification », a conclu le secrétaire général du ministère du Commerce et de l’Industrie.
Quant au Coordonnateur Pays du Système des Nations Unies au Bénin, Salvator Niyonzima, il a rappelé les avantages de ce grand marché interafricain par rapport aux objectifs de l’atelier. Selon lui, la raison de la présence des organisations de la société civile, des cadres des ministères sectoriels et du secteur privé à cette réunion est attribuable à leur volonté d’engager un dialogue qui, dans un avenir proche, débouchera sur une stratégie de la ZLECAf pour le Bénin. .
« L’objectif ultime de la ZLECAf est de créer un continent exempt de barrières tarifaires et non tarifaires qui peut stimuler le commerce et l’investissement interafricains, aider les entreprises locales à se développer, stimuler l’industrialisation et créer des emplois pour la jeunesse africaine en pleine croissance », a déclaré M. Salvator. Niyonzima a expliqué avant d’inviter les participants à s’impliquer activement dans les travaux de l’atelier afin d’offrir un document de qualité au Bénin au regard des enjeux en jeu.
La rencontre, qui s’est déroulée sous forme de séances plénières et de travaux de groupe selon l’approche focus group, a réuni les acteurs gouvernementaux, le secteur privé, y compris les organisations de producteurs agricoles et celles de la société civile, à savoir les associations de femmes, de jeunes, de consommateurs, syndicats, médias, etc.
L’EconomisteSenegal
