Le poulet se fait très rare sur le marché, en cette fin de ramadan, marquant la célébration de la fête de l’Aid El Fitr, communément appelée Korité.
Très prisé par les Sénégalais, le poulet se négocie au prix fort, pour ceux qui en trouvent. Une pénurie qui s’explique selon certains commerçants par la grippe aviaire détecté en début d’année. Ils pointent du doigt aussi les fêtes de Pâques, célébrées récemment dans le pays et qui avaient occasionnées des abattages massifs dans les poulaillers.
Une situation qui a davantage compliqué la pénurie, explique Ousmane DIOP, un vendeur de poulets rencontre au marché Tilene de Dakar. « Je suis incapable de satisfaire mes clients qui ne cessent de me relancer au téléphone pour savoir si les poulets sont disponibles. Franchement, je n’ose pas leur proposer des poulets de petit calibre », se désole-t-il. La demande est devenue très forte, et le poulet presque absent des étals.
Actuellement, un poulet d’1 kg 500g, se négocie entre 3000 et 3500 FCFA et il faut débourser au moins 4000 FCFA pour acheter un poulet de 2kg voire 2,5 kg. Des prix qui seraient liés à la hausse des prix du maïs, aliment de base de la volaille, mais hors de portée de la plupart des Sénégalais, déjà confrontés à un sévère renchérissement des produits de consommation courante.
Une situation qui pousse bon nombre de Sénégalais à se rabattre sur la viande de bœuf ou de mouton. La viande de bœuf se vend à 4000 FCFA le kg, tandis le kg de la viande de mouton est fixé à 5000 FCFA voire 6000 FCFA.
L’EconomisteSenegal