Le groupe australien Woodside Energy a annoncé dans un communiqué de presse, le report jusqu’à mi 2024, de la production des premiers barils de pétrole du projet Sangomar, par rapport à la date initiale prévue fin 2023.
Ce retard fait suite à des travaux correctifs imprévus nécessaires sur l’installation flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) de la phase 1 du projet de développement du champ Sangomar, précise le communiqué.
Woodside qui détient 82 % du champ pétrolier et gazier en cours de développement au large a également relevé le coût du projet à une fourchette de 4,9 milliards à 5,2 milliards de dollars, soit une augmentation de 7 % à 13 % par rapport à l’estimation précédente de 4,6 milliards de dollars.
« Nous avons pris la décision prudente de faire effectuer les travaux de réparation pendant que le FPSO reste au chantier naval de Singapour », a déclaré la PDG de Woodside, Meg O’Neill, ajoutant que la priorité de l’équipe du projet était l’achèvement en toute sécurité de toutes les activités.
« Cela minimise l’impact sur le calendrier du projet car il est plus sûr, plus efficace et plus rentable que d’entreprendre les travaux au large du Sénégal. Cette approche garantit que nous pouvons réaliser le démarrage de la production conformément au calendrier ajusté et accélérer les opérations comme prévu », a déclaré O’Neill, avant de rassurer que les modifications du projet n’auraient aucun impact sur les prévisions de production de Woodside pour 2023.
Au 30 juin, note le communiqué, le projet global était achevé à 88%. La campagne d’installation sous-marine était achevée à 76 %, la portée des travaux sous-marins étant achevée à 95 %.
Woodside a déclaré que 12 des 23 puits ciblés ont été forés et complétés, et les résultats des puits à ce jour ont confirmé la qualité de la ressource.
Le projet Sangomar, qui est le premier projet pétrolier offshore du Sénégal, comprend une installation Fpso autonome avec 23 puits sous-marins et une infrastructure sous-marine de soutien. Le Fpso traitera le pétrole avant l’exportation et a une capacité de production prévue de 100 000 barils par jour. La phase 1 du développement vise environ 231 millions de barils de ressources pétrolières.
L’EconomisteSenegal
