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vendredi, novembre 22, 2024

Assemblées annuelles BAD : Des propositions concrètes pour une croissance inclusive et durable en Afrique

Si l’Afrique parvient à réaliser une croissance inclusive et un développement durable, elle pourra sortir des millions de personnes de la pauvreté et offrir un avenir meilleur à ses citoyens.

Cette problématique sera au cœur des discussions des Assemblées annuelles de la  Banque africaine de développement (BAD), prévues du 22 au 26 mai 2023 à Charm el-Cheikh, en Égypte, sur le thème « « Mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique ». ».

L’Afrique a fait preuve d’une solide résilience dans un contexte mondial marqué par une succession de crises et de vents contraires depuis l’apparition du covid-19 en 2020. Le continent a continué à enregistrer une croissance économique positive.

Selon le rapport sur les Performance et perspectives macroéconomiques de l’Afrique publié par la BAD, le continent devrait connaître une évolution moyenne de 4 % de son produit intérieur brut réel en 2023 et 2024. Cela est supérieur aux moyennes mondiales de 2,7 % et 3,2 %.

Dans le détail, 53 des 54 pays africains membres de la banque ont connu des évolutions positives en 2022 qui devraient se poursuivre dans les deux prochaines années.

Il est attendu que la somme des richesses supplémentaires créées dépasse 5 % dans plusieurs pays, notamment la République démocratique du Congo (6,8 %), la Gambie (6,4 %), le Togo (6,3 %), la Libye (12,9 %), le Mozambique (6,5 %), le Niger (9,6 %) et le Sénégal (9,4 %).

Mais de nombreux défis subsistent en dehors même du risque climatique, comme la pauvreté et les inégalités qui, bien qu’affichant un recul, demeurent préoccupantes.

 

Ces préoccupations sont au centre des priorités de la BAD  qui s’est engagée à soutenir les pays africains à réaliser une croissance inclusive et un développement durable sur les cinq piliers suivants : « éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie », « nourrir l’Afrique », « industrialiser l’Afrique », « intégrer l’Afrique », et « améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ».

La question du financement sera aussi au centre des débats des Assemblées annuelles de la BAD. Aujourd’hui encore, la capacité des pays africains à mobiliser des ressources domestiques est assez limitée.

Ceci, en raison d’économies peu diversifiées, de la persistance des flux financiers illicites, d’un accès plus difficile aux marchés internationaux des capitaux, et surtout d’une concentration des ressources nécessaires au développement.

D’où l’intérêt pour la banque de continuer de plaider « activement » pour une plus grande déconcentration des ressources de l’aide publique au développement et un rôle « plus accru » des banques multilatérales de développement à caractère régional.

L’Economiste Sénégal

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