L’Unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) Léopold Sédar Senghor (LSS), élément central du dispositif d’exploitation du champ pétrolier Sangomar, est arrivée sur le champ pétrolier éponyme, le samedi 10 février 2024, en vue du démarrage imminent de l’exploitation du pétrole dans le pays, annonce un communiqué de la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen).
L’Unité flottante de production, de stockage et de déchargement du projet Sangomar (FPSO), dont la capacité de production est estimée à environ 100.000 barils de pétrole par jour avait quitté le chantier naval de Seatrium à Singapour le vendredi 22 décembre 2023.
« Nous empruntons ainsi le dernier virage vers l’exploitation de notre pétrole » précise le communiqué.
D’une longueur de 372 mètres sur une largeur de 58 mètres, avec une capacité de stockage d’1 300 000 barils, le FPSO LSS sera amarré dans le champ Sangomar, à une profondeur d’eau d’environ 780 mètres, pour assurer la production d’environ 100 000 à 125 000 barils de pétrole brut par jour.
Le Sénégal dispose de trois réserves pétrolières et gazières dont les découvertes et forages ont démarré en 2014.
Le projet gazier de Grand Tortue Ahmeyin (GTA), situé au large de Saint Louis (Nord), est partagé avec la Mauritanie. Dans sa première phase, ce projet va produire annuellement, plus de 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL). S’agissant du projet pétrolier Sangomar, il est attendu une production de 100 000 barils par jour.
Le Sénégal qui escomptait démarrer l’exploitation de la production des premiers barils de pétrole, au cours de cette année 2023, va finalement patienter jusqu’en 2024, selon l’opérateur Woodside, détenteur de 82% du gisement pétrolier de Sangomar, découvert en 2014. Les réserves pétrolières sont estimées à 3 milliards de barils. L’EconomisteSenegal
