Le secteur minier est un véritable moteur de croissance et un levier du développement économique et social du Sénégal a déclaré le Premier ministre Amadou Bâ, se référant aux évaluations de la première décennie du PSE (Plan Sénégal Emergent) , le nouveau cadre de référence des politiques de la « gouvernance Macky Sall » visant à conduire le Sénégal sur la voie de l’émergence à l’horizon 2035.
Procédant, mardi à Dakar, au lancement des travaux du 7ème Salon international des Mines, il a expliqué que c’est pourquoi le secteur minier est inscrit comme l’une des priorités du PSE.
A cet égard, a-t-il ajouté, il faut relever et se féliciter des résultats déjà obtenus dans la mise en œuvre des projets et réformes phares du secteur, notamment dans les deux premières phases du PSE.
En 2021, le secteur minier a contribué à hauteur de 4,8 % du PIB. La production totale des produits miniers (ciment, acide phosphorique et engrais) est passée de 1 142 milliards en 2020 à 1 508 milliards en 2021 soit une hausse de 24 %.
Cette production en 2021 est essentiellement portée par l’or avec 512 milliards soit 34% de la production totale, suivie du ciment, évalué à 341 milliards soit 22%, de l’acide phosphorique avec une production 298 milliards soit 19%, des phosphates avec 79 milliards (5,3%), d’ilménite avec 74 milliards (5,1%) et du zircon 62 milliards (4,1%). La valeur ajoutée du secteur extractif est passée de 598 en 2020 à 730 milliards en 2021 soit une hausse de 22%.
L’effectif de la main d’œuvre dans le secteur minier industriel est passé de 9 508 à 11 213 travailleurs entre 2020 et 2021, pour une masse salariale de 101 milliards, le secteur artisanal, quant à lui, emploie environ 30 000 personnes.
Les recettes fiscales du secteur extractif s’élèvent en 2021 à 206 milliards (dont 190 milliards pour le secteur minier), soit 8% (dont 7,4% du secteur minier) des recettes budgétaires hors dons de l’État.
L’EconomisteSenegal