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lundi, avril 29, 2024

Le FMI table sur un taux de croissance autour de 10 % en moyenne sur la période 2023-2024

« À moyen terme, les perspectives de croissance du Sénégal semblent être plus favorables et se situent autour de 10 % en moyenne sur la période 2023-2024, grâce aux activités de production de pétrole et de gaz », a déclaré  M. Edward Gemayel, chef de la mission du Fonds monétaire international (Fmi) qui a effectué une mission au Sénégal du 29 septembre au 6 octobre2022.

La mission du FMI avait pour but de faire le point sur l’évolution récente de l’économie et les progrès dans les réformes soutenues par l’Instrument de coordination des politiques économiques, l’Accord de confirmation et la Facilité de crédit de confirmation

L’inflation devrait progressivement retomber à 2 % », déclare Edward Gemayel, selon qui  « les effets de la guerre en Ukraine et de la flambée des prix des matières premières pèsent sur l’économie sénégalaise. L’activité dans les secteurs secondaires et des services a ralenti au cours du premier semestre de cette année, ce qui a conduit à une légère révision à la baisse de la projection de croissance à 4,7 %.

Cependant, a-t-poursuivi, l’inflation a atteint un niveau record sur plusieurs décennies de 11,2 % en août, sous l’effet de la hausse des prix des denrées alimentaires (17,3 %), ce qui a un impact négatif sur le niveau de vie des ménages. L’inflation moyenne en 2022 devrait maintenant atteindre 7,5 % ».

Le responsable de la FMI a en  outre relevé que les recettes budgétaires recouvrées à fin septembre ont été plus importantes que prévu, mais la forte hausse des subventions à l’énergie a conduit le gouvernement à décaler certains projets pour contenir le déficit budgétaire au niveau visé de 6,2 % du Pib.

Bien que le projet de budget pour 2023 du Sénégal prévoit une réduction du déficit budgétaire, les efforts d’assainissement sont « insuffisants » compte tenu des contraintes fortes de financement et de la vulnérabilité croissante de la dette publique. M. Gemayel estime que des objectifs plus élevés en matière de mobilisation des recettes et des engagements forts pour supprimer progressivement les subventions à l’énergie sont nécessaires.

Ainsi, le gouvernement est encouragé à renforcer le recouvrement des recettes, à éliminer les exonérations fiscales onéreuses, à rationaliser les dépenses non prioritaires et à prendre les mesures nécessaires pour réduire les subventions à l’énergie tout en protégeant les plus vulnérables par des mesures ciblées.

L’économiste Sénégal

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