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dimanche, avril 28, 2024

Macky Sall dénonce les ‘’incohérences’’ de la gouvernance mondiale

Le président sénégalais, Macky Sall, a dénoncé, une fois de plus, les ‘’incohérences’’ de la gouvernance mondiale, soulignant que ‘’tout se passe comme s’il y avait une supra gouvernance qui régule et censure les Institutions internationales’’.

Dans son discours a l’ouverture, ce lundi 24 octobre,  de la 8e édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, Macky Sall, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine (UA) a indiqué qu’aujourd’hui, les menaces à la paix et à la stabilité résident également dans la crise économique profonde qui secoue le monde.

‘’Des millions de personnes n’arrivent plus à supporter le coût de la vie ; et d’autres basculent dans l’extrême pauvreté, sans espoir d’un lendemain meilleur’’, a déploré Sall, avant d’affirmer que ‘’ces circonstances exceptionnelles appellent des mesures exceptionnelles’’.

Rappelant que l’Afrique continue de plaider pour la réallocation partielle de Droits de Tirage Spéciaux (DTS) de pays développés aux pays en développement éligibles, et la mise en œuvre de l’Initiative du G20 de suspension du service de la dette (ISSD), le président Sall, en tire la conclusion que ‘’ce qui était censé être un cercle vertueux de solidarité se transforme en un cercle vicieux’’.

‘’Je rappelle que les réallocations de DTS ne sont pas des dons, mais des prêts sous forme de liquidités que des pays détenteurs de ces droits allouent volontairement aux pays qui en ont besoin. Ce dossier est aujourd’hui dans l’impasse’’, a dit Macky Sall, avant de souligner que  l’essentiel, l’initiative du G20, il s’agit d’une suspension temporaire des paiements dus au titre du service de la dette publique bilatérale ne mobilise pas encore suffisamment de pays créanciers pour produire les effets escomptés.

Alors qu’il s’agit d’un mécanisme officiel, agréé de façon consensuelle et transparente par l’instance habilitée, l’ISSD suscite la défiance des agences d’évaluation, regrette-t-il. La raison a cette situation, explique –t-il tient au fait que tout pays qui en sollicite le bénéfice voit sa notation dégradée ; ce qui veut dire qu’il ne pourra plus accéder au marché du crédit, ou qu’il payera des taux d’intérêt plus élevés.

Le thème de cette 8e édition, L’Afrique à l’épreuve des chocs exogènes : défis de stabilité et de souveraineté

L’économiste Sénégal

 

 

 

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