Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a appelé à une redynamisation de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte, (APGMV), soulignant que cette initiative constitue ‘’une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques’’ des Etats membres.
Il s’exprimait ce vendredi 7 février à Dakar, à l’ouverture officielle de la session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte (APGMV), co-organisée par le Sénégal, le Mali et la Mauritanie.
Cette réunion dont les travaux ont débuté mercredi 5 février est essentiellement consacrée à la validation de l’audit institutionnel, organisationnel et technique de l’APGMV et des structures nationales.
‘’Ce programme représente, dans un Sahel confronté à une croissance démographique rapide et une jeunesse en quête de perspectives durables, une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques qui nous interpellent’’, a-t-il dit.
Il a insisté sur l’urgence de restaurer les écosystèmes, promouvoir une agriculture résiliente et préserver les ressources naturelles, des priorités inscrites dans l’Agenda national de transformation « Sénégal 2050 ».
Le Sénégal, a-t-il assuré, reste ‘’pleinement engagé dans la mise en œuvre de cette initiative continentale qui vise à freiner la désertification, améliorer la sécurité alimentaire et renforcer la lutte contre les changements climatiques’’.
Selon lui, il est impératif de ‘’redéfinir les missions de l’APGMV afin de lui permettre d’atteindre ses ambitions.
Dans le cadre de son programme, l’APGMV vise ‘’à restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées dans les 11 pays membres, assurer la séquestration de 250 millions de tonnes de carbone et créer 10 millions d’emplois verts d’ici 2030’’.
L’APGMV a été créée le 17 juin 2010 à N’Djamena au Tchad, sous l’égide de l’Union africaine et de la CEN-SAD. La Grande Muraille Verte, ambitionne de créer un corridor de verdure traversant plusieurs pays sahéliens pour lutter contre l’avancée du désert et favoriser un développement durable des zones touchées par la désertification.
L’EconomisteSenegal
