Dans le cadre de l’amélioration de la gestion économique du pays, le Sénégal va plancher sur une réforme de son Code général des impôts.
A cet effet, un comité de pilotage chargé de réfléchir sur ce vaste chantier a été installé le lundi 19 mai par le Premier Ministre Ousmane Sonko.
Entres autres objectifs, cette réforme vise à moderniser et simplifier le Code général des Impôts ; Intégrer les spécificités des secteurs émergents, notamment l’économie numérique ; Élargir l’assiette fiscale sans augmenter les taux et évaluer les codes existants pour une meilleure cohérence et efficacité.
La réforme du Code général des impôts du Sénégal s’inscrit pleinement dans la dynamique de transformation de la gouvernance économique et fiscale du pays.
Selon les initiateurs, elle vise à moderniser le système fiscal et à y intégrer davantage les secteurs à fort potentiel économique, dans le but de renforcer les ressources publiques et de soutenir le développement national. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large de diversification des sources de financement de l’État. Elle permettra de mieux capter la richesse produite par des secteurs-clés de l’économie, tout en optimisant l’efficacité du système fiscal. En effet, plusieurs secteurs, tels que ceux liés à l’agriculture, aux technologies numériques ou encore aux industries extractives, peuvent jouer un rôle déterminant dans la croissance économique du Sénégal,
L’objectif étant de mieux intégrer ces secteurs dans le cadre fiscal, afin de contribuer davantage aux finances publiques.
Cette réforme s’inscrit également dans la volonté du gouvernement de mettre en place des instruments fiscaux plus modernes. Lesquels seront capables de répondre aux défis économiques actuels et futurs du pays. Cette révision serait menée en concertation avec les acteurs économiques afin d’assurer une transition fluide et équilibrée, tout en veillant à ne pas étouffer les secteurs à fort potentiel. L’EconomisteSenegal