En 2022, les activités extractives au Sénégal, ont été affectées par une conjoncture internationale morose qui s’est traduite notamment par la contraction de 10,2 % de la production d’or.
Selon la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), cette situation s’explique, d’une part, par la baisse de la teneur en or au niveau des sites d’exploitation et, d’autre part, par le repli de la demande en or, malgré le relèvement des cours dudit produit sur le marché international.
Dans un document intitulé « situation économique et financière en 2022 et perspectives 2023 », la Dpee rappelle, sur la base des comptes nationaux de 2021, l’or représente 53,5% du poids du secteur extractif au Sénégal.
S’agissant de la production de phosphate, elle s’est inscrite en retrait de 0,4% en 2022 malgré la hausse vertigineuse des cours du phosphate de 116,0% en 2022.
Le secteur des extractives a été, également, marqué par le repli de la production de sable (-23,9%) en liaison avec le ralentissement de l’activité de construction.
Par ailleurs, la production de sel et natron s’est contractée de 7,5% suite à la baisse de la demande adressée au Sénégal.
En revanche, le sous-secteur extractif a bénéficié de la bonne tenue de la production d’attapulgite et de zircon qui ont progressé respectivement de 9,2% et 6,7% en 2022, sous l’impulsion de la demande étrangère, notamment européenne.
En somme, les activités extractives se sont contractées de 4,9% en 2022 contre une hausse de 16,6% en 2021. L’EconomisteSenegal